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mar
Rosae
Ce solo est l’histoire d’une femme qui se prend pour une fleur, elle les parle, elle les danse, elle les aime. Elle a lu et relu “L’intelligence des fleurs“ (1907) essai de Maurice Maeterlinck (1862/1949).
Cet essai, parle des fleurs, écriture désuète, poétique, sensuelle, féministe. Métaphore de la condition humaine de notre époque.
C’est aussi un engagement politique sur cette nature qui disparaît, par l’inconscience des êtres humains, autour de nous je me rencontre que disparaît la bienveillance, le regard, l’échange. Par cet essai, Maeterlinck sublime son amour pour cette nature, avec des mots riches de sens, trop, mais tellement tendre.
“Toutes fleurs et plantes s’évertuent à l’accomplissement de leur oeuvre, toutes ont la magnifique ambition d’envahir et de conquérir la surface du globe en y multipliant à l’infini la forme d’existence qu’elles représentent. Pour atteindre ce but, elles ont, à raison de la loi qui les enchaîne au sol, à vaincre des difficultés. La plupart, ont recours à des ruses, à des combinaisons, à une machinerie, à des pièges.“ Maurice Maeterlinck extrait “de L’intelligence des fleurs“ (1907).
Christine Corday
Avant que les paupières ne tombent
Un solo basé sur l'expérience du souvenir d'une danse, de l'empreinte que peut faire le mouvement sur le corps et dont un danseur plus âgé se rappelle lorsqu'il était sur scène. C'est un voyage introspectif, une exploration intime de la mémoire corporelle et de la trace que chaque geste, chaque chorégraphie a laissée sur ce corps qui a vieilli.
Ma rencontre avec Jean Cébron a été un élément déclencheur pour penser ce solo. Le corps se souvient de chaque mouvement, de chaque émotion. Il est le dépositaire de notre histoire, de nos expériences, de notre art.
Le rapport au corps vieillissant avec toute sa poésie et sa fragilité, me questionne profondément. Comment ce corps, autrefois capable de prouesses physiques extraordinaires, s'adapte-t-il au fil des ans ? Quels sont les souvenirs qui ressurgissent, quels mouvements se répètent, quelles douleurs se ravivent ? Il ne s'agit pas seulement de la perte de la vigueur juvénile, mais de la transformation continue du corps, de son adaptation, de son dialogue avec le passé.
Ce solo est une ode à la résilience et à la beauté du corps dansant à tout âge. Il est le reflet d'une carrière, d'une vie dédiée à la danse, où chaque pas sur scène a laissé une empreinte, à la fois éphémère et éternelle.
Lucas Viallefond
Rosae
Interprète, Chorégraphie, choix des textes Christine Corday
Metteuse en scène Véronique Ros de la Grange
Mise en lumières Valérie Sigward
Costume /Décors Christine Corday
Musique Just After song of songs, David Lang (Classique), trio médieval, Agnés Vesterman, Garth Knox, Silvain Lemètre - Symphonie N°45 en D major, Mozart - Scène from afar in Praise of dreams , Jan Garbarek -C’est merveilleux , the Peters Sisters
© Véronique Ros De La Grange
Avant que les paupières ne tombent
Interprétation Joseph Wizemann et/ou Lucas Viallefond
Musique Bach/Kurtág, Billie Holiday, Laurindo Almeida, Wagner, Francisco
Atelier stretching : Venez particper à un atelier de stretching dans le cadre de la semaine de la danse, le mercredi 12 mars de 17h à 18h avec Christine Corday (Tout niveau). (Gratuit sur réservation).