Lecture américaine

Lecture américaine

Daphné Biiga Nwanak & Baudouin Woehl
au Théâtre de l’Arsenal du 26 au 30 juillet 2021

Texte : Daphné Biiga Nwanak & Baudouin Woehl

 

 

Chaque fois que l’on tente de définir une identité, elle s’échappe. Elle est prise dans un courant continu de métamorphoses, sans jamais être essence. C’est ce qui saute aux yeux quand on parcourt le XXe siècle d’une ville-monde. À la porte d’entrée de New York, à Ellis Island, quels sont les habits qui composaient les silhouettes ? De quel passé portaient-ils la perte ? Que sont-ils devenus sur un siècle de construction d’une société qui a tant influencé nos identités contemporaines ? Et quand il s’agit de se définir, le langage aussi devient une sorte de costume. Sur la scène du théâtre, le temps d’une fête musicale, les corps s’animent, les costumes et les mots se déclinent, s’échangent dans un élan de résistance qui devient l’essence même de la vie.

 

De quelle manière le costume modifie une silhouette ? Une posture ? Dans nos pièces, il tient un rôle très important.

Les uniformes militaires et policiers font partie des premiers costumes à nous avoir rappelé l’imagerie américaine. Très vite nous sommes allés explorer d’autres tenues … 

 

… Notamment des costumes historiques. Ceux-ci sont portés durant Mamma mia dammi cento lire, un chant de l’immigration italienne qui raconte la traversée en bateau d’une jeune femme qui n’arrivera jamais à bon port …

 

Lucas et Romain prennent des notes, la partition physique est aussi importante que le texte.

L’ambiance en répétition est concentrée, attentive. Les créateurs sont les premiers spectateurs et spectatrices de la pièce !

 

Cette robe est un des costumes clé de la pièce.

 

Il s’agit d’une pièce historique, une robe de deuil … Pour homme. Nous sommes toujours heureux de trouver à travers l’Histoire des éléments et des usages qui ont aujourd’hui complètement disparus. 

Même uniforme … même jeu ? 

 

Ce type de costume peut bien sûr être très contraignant pour l’acteur … 

« … Mais nous ne cherchons pas à cacher la contrainte, plutôt à jouer avec  !

 

La pièce se termine en musique avec Lisa, mais chut, c’est une surprise …